Les tribulations d’un François en France

Les tribulations d’un François en France

Le François est un animal politique au sens premier de l’évolution de l’espèce. C’est un darwinien. Ce ne sont pas les espèces les plus fortes ou les plus intelligentes qui dominent et qui durent, mais celles les plus aptes à s’adapter. En ce sens, le François domine le règne animiste des électeurs qui ont vu en lui le chef de meute que le pays attendait.

Le François est attiré par le sang sans bien savoir pourquoi. Pour le François de Tulle, le sang c’est la politique, peu importe le groupe, du moment que c’est le facteur Crésus. Un temps au sommet de l’espèce, le François a dû prendre ses distances avec ses congénères, qui ne voulaient plus de lui comme chef, eut égard à son inutilité chronique.

Mais c’est mal connaitre le François. Tapi dans l’ombre d’un gayet, signifiant petit bosquet en corrézien du sud, il perçoit des symptômes annonçant le déclin de l’espèce, y voyant là un signe du destin pour de nouveau prendre l’espèce en main. Ce n’est plus vraiment un perdreaux de l’année mais le François peut d’un seul coup se préparer aux plus rudes batailles, capable de sentir une goutte de sang politique sur plusieurs centaines de kilomètres.

C’est donc tout naturellement qu’il se présente  pour être le représentant à l’assemblée nationale de tous ces corréziens qui ne lui ont, au préalable rien demandé. Prêt à tous les compromis, il n’a nuls scrupules à s’humilier bien bas face à un Mélenchon qui n’avait pas d’insultes assez dures pour ce mou personnage. La bassesse n’ayant pas de plancher, aucun problème non plus pour s’humilier face à son ancien ministre qui lui a subtilisé son poste de chef de la moitié du pays. Pas de soucis non plus pour faire siennes, par assimilation, les thèses antisémites assumées par ses nouveaux amis. Sa grande force c’est de s’adapter.

Le professeur Scharztzenbébète a mis en évidence le besoin insatiable de calories pour les êtres atteint de bassessophilie. On les reconnait donc à une surcharge pondérale impondérée leur donnant un air de gros shamallow dans un costume étriqué pour donner le change. Car donner le change, c’est ce qui reste à ceux qui prêtent à rire. Le François de Tulle présente tous les symptômes de cette maladie peu orthodoxe, avec une tête toute gonflée qui sort du col trop serré d’une chemise trop étroite, sous un costume trop petit.

C’est à cela qu’on reconnait les ambitions du François de Tulle. Lorsqu’il est véritablement en quête du pouvoir suprême, il fait d’abord un tour chez « comme j’aime », avant de s’accoupler avec une nouvelle femelle de campagne. Ensuite, il se trouve un ennemi. Hier c’était la finance, aujourd’hui ce sont les nazis. l’important étant de se positionner en sauveur d’un péril surévaluer, voire de s’y allier si nécessaire. Nécessité faisant loi, il est donc le seul juge de ses propres actes et s’amnistie tout naturellement de ses errements politiques, qui se transforment en déceptions populaires.

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